Fille et sœur de romanciers notoires, Anne Queffélec est l’une des pianistes les plus populaires de sa génération, appréciée pour la diversité de son répertoire, son affinité passionnée avec l’univers
de Mozart et une sensibilité au bout des doigts qui tient l’auditeur en haleine.
Plébiscitée dans le monde entier, invitée des plus grandes formations telles que le London Symphony Orchestra ou le Philharmonique de Radio France sous la direction de chefs aussi recommandables que Pierre Boulez, John Eliot Gardiner et Jean-Claude Casadesus, Anne Queffélec a été nommée « Meilleure interprète de l’année » aux Victoires de la Musique 1990. Son nom est à l’affiche des festivals les plus prestigieux et, sans qu’on le sache toujours, il est associé à la bande sonore d’Amadeus, le film phare de Milos Forman. Elle a consacré plus d’une trentaine d’enregistrements à Bach, Beethoven, Chopin, Debussy, Fauré, Scarlatti et publie, en 2013, un nouveau disque consacré à Satie, Ravel et Poulenc. C’est dire l’étendue de son art et sa capacité de travail placé sous le signe de l’émotion.
Car c’est bien là qu’elle est en singularité, distincte d’un sport pianistique susceptible d’éblouir par sa virtuosité. Avec Anne Queffélec, seule compte l’expression sensible qui surgit de chaque note. Sa technique impeccable, son toucher limpide, la clarté du jeu sont d’abord au service d’une poésie dont elle transmet les vibrations à fleur de peau. Une pianiste inspirée. Une rencontre assurément inoubliable.